Avec plus de 40 000 aéroports partout dans le monde, il est nécessaire de compter sur un système d’identification permettant de nommer sans équivoque chaque aéroport, le distinguant ainsi des autres. C’est pour cela que sont utilisés les codes IATA et les codes OACI d’identification d’aérodrome qui, bien que désignant le même aéroport, n’ont pas de rapport entre eux et présentent certaines différences :
Les codes IATA et les codes OACI d’identification d’aéroports n’ont pas de rapport entre eux. En effet, ils présentent certaines différences.
Le code IATA d’un aéroport est défini par l’International Air Transport Association (IATA) et est sans doute le code le plus connu et le plus utilisé par le passager lambda car il apparaît sur les billets d’avion, les cartes d’embarquement, les étiquettes des bagages ou les écrans d’information dans les aéroports.
Le code IATA se compose de trois lettres avec en général un rapport avec la ville ou la région desservie par l’aéroport, ou bien avec le nom de l’aérodrome existant avant la création de l’aéroport, mais sans contenir forcément d’information géographique à son sujet. Prenons l’exemple de l’aéroport de Málaga (AGP : aéroport de Málaga-Costa del Sol) ou de celui de Charles de Gaulle (CDG : le principal aéroport de Paris) ou de celui d’Heathrow (LHR : le principal aéroport de Londres).
Étant donné qu’il ne contient que trois lettres, les combinaisons possibles sont limitées et il se peut parfois qu’un code IATA ne soit pas unique, c’est-à-dire qu’un code peut désigner deux aéroports différents. Or, pour obtenir cette unicité dans la désignation que requiert le système aéronautique, il existe les codes OACI.
Le code OACI est donné par l’Organisation d’Aviation Civile Internationale (OACI) et utilisé par les professionnels plus « aéronautiques » du secteur du transport aérien (les contrôleurs, les pilotes, etc.), ce pourquoi il est généralement moins connu du passager lambda.
Ce code à quatre lettres est principalement utilisé par un personnel plus spécialisé en raison de son caractère unique (aucun code ne désigne plusieurs aéroports), car il contient une information géographique de l’aérodrome dans sa structure même.
La première lettre du code OACI d’un aéroport désigne sa zone géographique selon l’OACI :
La deuxième lettre du code OACI indique, au sein de la zone géographique indiquée par la première lettre, le pays dans lequel se trouve l’aéroport :
La troisième et la quatrième lettres du code permettent d’identifier l’aéroport en question.
Comme partout, il existe des exceptions ; le Canada, les É.-U. et l’Australie sont considérés comme des zones OACI en soi du fait de leur taille. Les trois dernières lettres du code servent dès lors à définir l’aérodrome.
Prenons les mêmes exemples qu’exposés auparavant ; le code OACI de l’aéroport de Málaga est LEMG, celui de Paris – Charles de Gaulle est LFPG et celui de Londres-Heathrow est EGLL.