Nous vivons dans un monde en constante évolution. Dans le contexte de l’aéronautique et de son développement technologique, il nous est possible d’utiliser des systèmes aériens sans pilote pour absolument presque tout.
Les drones ou SATP (systèmes aériens sans pilote à bord), au sens le plus large du terme, n’étaient au début qu’une petite invention, avant qu’on ne leur ajoute des compétences et des capacités selon les besoins à couvrir à chaque instant. En effet, le développement aéronautique de ces systèmes aériens s’est progressivement complété de toute une série de technologies embarquées pour qu’ils puissent offrir un grand nombre d’applications.
Une nouvelle carrière professionnelle a été créée : celle des pilotes professionnels de véhicules aériens sans pilote, capables de faire voler tout type de drones quelles que soient les circonstances ou les éventualités.
Dans ce nouveau secteur, innovant et émergent, est apparue la nécessité d’établir un cadre juridique afin de lui permettre de se développer dans des conditions sûres. En Espagne, il est réglementé par l’AESA (Agence espagnole de sécurité aérienne), qui établit les exigences minimales pour garantir la sécurité de fonctionnement du drone, que ce soit pour l’aéronef, le pilote, la communication entre eux et, en définitive, la sécurité en fonction du scénario de fonctionnement.
Dans tout ces aspects, le poids de l’aéronef joue un rôle important. L’AESA se charge de réglementer toute opération avec des drones pesant jusqu’à 150 kg. Une norme a été définie au niveau européen pour les drones dont la capacité et le poids sont plus importants, l’organisme chargé de leur réglementation étant l’EASA (European Aviation Safety Agency). Il en va de même dans tous les pays.
Une réglementation adaptée avec des normes de sécurité bien définies constituent une base fondamentale et un engagement décisif pour l’impulsion de cette activité. Nul doute que l’activité associée à l’utilisation de systèmes aériens sans pilote revêt un potentiel stratégique pour le développement économique des entreprises et des régions, grâce à la réduction présumée des coûts dans certaines activités, l’ouverture de nouvelles branches d’activité et le positionnement sur le marché.
Parmi les restrictions législatives, l’une des plus importantes est la nécessité de posséder un brevet pour pouvoir diriger ces véhicules aériens sans pilote. La formation du pilote est conditionnée par les différentes dimensions des drones et leurs capacités.
L’utilisation de drones appliqués au secteur agricole, forestier, cartographique, pour la surveillance des émissions de gaz et de la pollution, la planification et l’aménagement urbanistique, l’inspection des infrastructures, la sécurité ou dans le secteur audiovisuel est déjà une réalité. Nous avons déjà eu l’occasion de commenter quelques exemples spécifiques dans le billet publié le 16 janvier sur ce blog. Ce secteur prévoit une grande demande de services, et donc d’emplois, dans les années à venir.
Pour commencer, une nouvelle carrière professionnelle a été créée : celle de pilote de drone. Un certain nombre d’entreprises se consacre déjà à sa formation à des prix qui, bien que dépendant du type de diplôme, oscillent autour des 1 500 euros. L’objectif est de former des pilotes professionnels de véhicules aériens sans pilote, capables de faire voler tout type de drones quelles que soient les circonstances ou les éventualités. La formation au vol n’est pas la seule aptitude nécessaire car, selon la fonction à exercer, une formation dans d’autres domaines est parfois demandée.
Les étudiants de ces centres reçoivent une formation complète aussi bien théorique que pratique, sanctionnée par un examen et un diplôme officiel. Ensuite, de nombreux débouchés s’offrent à l’étudiant, qui peut alors se spécialiser dans des domaines concrets de services (cartographie, sécurité, photographie aérienne, prévention contre l’incendie, etc.) ou travailler directement avec les différentes entreprises qui utilisent ce type de technologie.
C’est le moment stratégique de miser sur cette carrière professionnelle. Ça vous tente ?
