Dans le cadre du perfectionnement de l’activité au sein de l’entreprise, la fonction de contrôle de production a généré de nombreuses questions depuis une dizaine d’années. Ces questions prétendent approfondir, entre autre, le besoin opérationnel associé à cette fonction à l’intérieur des organisations qui développent des projets standard, des prototypes ou des entreprises pilotes. Ces doutes générés par ces questions sont dus à la méconnaissance de la fonction ou au manque de régulation du poste et mettent en avant les limites de compétences et la réalité quotidienne des processus dans lesquels ils interviennent.
Pour comprendre la fonction du personnel de production dans l’organisation, il est nécessaire de parcourir sa situation dans l’organigramme standard de n’importe quel processus. Ces départements se trouvent nécessairement dans la conjonction des canaux d’information interdépartementale, dans la gestion transversale et dans le processus d’alerte des incidents opérationnels et protocolaires qui affectent directement au procédé productif. Tout cela leur permet d’avoir une posture privilégiée dans l’apport de proposition orientée à l’amélioration continue des procédés, ou des procédures, dans le cadre de la culture européenne de la standardisation.
Par rapport à cette situation apparemment idyllique, il en existe d’autres beaucoup plus compliquées. Dans ce cas, il est logique que n’importe quelle personne dans cette situation, et face aux complications de certains projets et processus, soit sujette à des tensions qui conduisent à l’usure et à la frustration. Pour cela, il est absolument nécessaire de contrôler et différencier les concepts de « prioritaire », « urgente », « nécessaire », « indispensable », etc. Ces concepts surgissent au quotidien et sont associés aux diverses tâches qui sont réalisées. Cette usure personnelle, qui parfois empêche le développement professionnel, est due aux différences rythmes entre les processus productif qui sont sujet à des délais déterminés et des pressions externes, et entre l’implantation de protocoles qui protègent la qualité et la valeur ajoutée du produit final.
Le département de Contrôle de Production est en dispositif de plus dans l’entreprise. Nous sommes impliqués dans les valeurs de qualité que nous considérons comme part entière de tout le processus et il permet de livrer un travail final avec toutes les garanties. Nous sommes conscients d’être au milieu d’un tourbillon quotidien, intervenant comme interlocuteur ou médiateur entre les différents départements spécialisés (qualité, production, ingénierie et logistique). L’objectif étant d’améliorer la gestion globale, tout en sachant que les modifications opérationnelles que nous implantons ne sont pas toujours possibles, il est donc nécessaire de considérer également les autres intérêts logistiques comme les coûts ou les délais.
Pour terminer, il est probablement nécessaire de réaffirmer que les départements de contrôle de production se sont converti en élément fondamental ces dernières années, pour la position qu’ils occupent dans l’organigramme générale de la société. Ils sont, en plus, l’un des groupes de travail les plus impliqués dans le processus global, faisant de la proactivité un outil quotidien qui s’ajuste aux besoins du client. Engagement, efficacité, effectivité et expérience sont mélangés dans cocktail de précision qui nous définit comme l’une des équipes les plus reconnus pour nos clients.