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Changement climatique et transport aérien

Vicente Padilla

Vicente Padilla

AERTEC / CEO & Founder

 

La star du Real Madrid, Cristiano Ronaldo, a récemment fait l’acquisition d’un jet privé. Il n’est pas la première personne riche et célèbre à s’offrir l’un de ces jouets. Voyager en classe économique ne correspond pas vraiment à la vie glamour des élites fortunées. Après tout, posséder un jet privé est bien l’aspect le plus ostentatoire du transport aérien. Si je pouvais, j’en achèterais un! Pas vous ?

Si nous voulons atteindre l’objectif proposé lors de la COP21, nous allons devoir repensé le transport privé, qu’il soit aérien ou terrestre.

Pourtant, le transport en jet privé ne semble pas aller de paire avec les récentes COP21 de Paris sur le climat, de nombreux dirigeants politiques internationaux, célébrités et dirigeants d’entreprises se sont merveilleusement exprimés sur le plus grand défi humain jamais rencontré : la réduction des émissions de CO2, et les stratégies en ce sens ont été longuement examinées.

Paradoxalement, bon nombre d’entre eux se sont rendus à Paris en jet privé. Beaucoup de ces personnes bien intentionnées n’avaient pas fait correctement leurs calculs. Un voyage intercontinental aller-retour en jet privé rejette environ 51 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Cela équivaut aux émissions annuelles de dix familles type voyageant dans un modèle de voiture économique.

Autrement dit : 1 voyage intercontinental en jet privé = 10 ans de voiture économique.

Je ne doute pas des bonnes intentions des dirigeants et des célébrités du monde entier. Ce sont des personnes sincères qui veulent vraiment aider, mais le transport privé aérien, et d’ailleurs le transport privé terrestre, ne semblent pas répondre aux objectifs en termes d’émissions définis à Paris. Si nous souhaitons atteindre notre but, nous devons tous changer la culture du transport privé** pour de bon.

Les chefs d’entreprise et les célébrités mondiales qui se préoccupent pour le changement climatique pourraient grandement contribuer à la cause en partageant simplement leur voyage avec le reste d’entre nous. Sans compter que traverser l’océan Atlantique en classe économique véhiculerait certainement le message que nos dirigeants mondiaux sont prêts à passer de la parole aux actes.

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(*) Un aller simple de Seattle à Paris équivaut à environ 5 000 NM.
(**) Transport terrestre compris.

 

 

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