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Présence d’oiseaux dans les aéroports

Diego Villalobos

Diego Villalobos

AERTEC / Quality Dept.

 

La présence d’oiseaux lors des manœuvres de décollage et d’atterrissage des avions peut provoquer des situations imprévisibles. L’impact d’un oiseau peut occasionner des dégâts considérables sur les moteurs ou les pare-brise de l’avion, entraînant des dangers pour les passagers et le personnel navigant.

C’est la raison pour laquelle il est important de mettre en œuvre des techniques empêchant la présence d’oiseaux dans les aéroports du monde entier.

Il existe déjà des centres de dressage de faucons et d’aigles (entre autres) dans de nombreux aéroports, qui participent à des programmes de préservation de ces espèces.

Il faut avant tout s’assurer qu’il n’existe pas de foyers d’attraction aux alentours de l’aéroport, par exemple :

  • des sites de nidification ;
  • des arbres qui pourraient les attirer ;
  • la présence d’aliments ;
  • des étangs ou des zones d’accumulation d’eau ;

En plus des mesures de prévention, il existe différents moyens pour effrayer les oiseaux envahissants, afin de réduire le plus possible les possibilités de collision.

Dans certains aéroports, il est curieux de voir des épouvantails, comme dans les champs cultivés. Cette mesure, bien sûr, n’a pas beaucoup d’impact et si elle ne s’accompagne pas d’outils de dissuasion, elle est peu efficace.

Un moyen très utilisé est l’émission de sons qui les effraient. On utilise des armes chargées à blanc, des fusées éclairantes, des reproductions de cris d’oiseaux de proie, etc. Chacune de ces techniques est efficace à ses débuts, mais au bout d’un certain temps les oiseaux s’habituent à ces sons, considèrent qu’ils font partie de leur habitat et n’y réagissent plus.

Aujourd’hui, la mesure la plus efficace est l’utilisation de la fauconnerie. Des personnes spécialisées dans le dressage d’oiseaux de proie travaillent dans les aéroports pour que les autres volatiles restent à l’écart. Cette mesure est plus intéressante que celles mentionnées ci-dessus, car les animaux ne s’habituent jamais à la présence de leurs prédateurs naturels et en restent éloignés de manière permanente. On diversifie cependant les lieux et les horaires d’intervention, afin d’éviter que les oiseaux envahissants ne s’habituent à un schéma de comportement et tentent de l’éviter.

Parfois, les fauconniers s’accompagnent de chiens entraînés à détecter et faire fuir les oiseaux envahissants qui pourraient se cacher et ne pas être vus par les rapaces.

Cette mesure respecte la nature, car elle privilégie les vols de prévention et dissuasifs, afin de maintenir les oiseaux éloignés. Si le rapace intervient directement et chasse un oiseau, il s’attaquera systématiquement au plus faible, selon le principe de sélection naturelle.

Il existe déjà des centres de dressage de faucons et d’aigles (entre autres) dans de nombreux aéroports, qui participent à des programmes de préservation de ces espèces.

Une fois de plus, la nature nous propose la meilleure solution face à un problème, dans le cas présent, la sécurité aérienne.

 

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